Face au deuil

Se souvenir,
Se soutenir

Apprendre la mort d’un des siens, d’un collègue, peut-être un ami, d’une personne avec qui on a travaillé au quotidien depuis… Apprendre sa mort, en être attristé, révolté parfois. On est si peu… « Et si c’était moi ? ».

Comment accueillir l’irrémédiable, le douloureux, et continuer à travailler sans faire comme si de rien n’était ? Dirigeants, managers, collègues, chacun peut avoir besoin d’un temps de partage et d’écoute, un temps qui rappelle la valeur du lien, la valeur de la vie.

Étude de cas

Après une maladie

Problématique

Il était gravement malade. On savait que c’était un cancer. Pendant ses traitements il a gardé de nombreux liens avec ses collègues ou d’autres avec qui il avait travaillé auparavant. 25 ans de maison, ça fait des liens. Mi décembre, il est venu une journée sur site et a parlé avec chacun. Il avait l’air bien. Et puis il n’a plus eu la force de répondre aux messages. Fin janvier, sa mort a plongé bien plus que son équipe dans une grande tristesse.

Comment communiquer sur le sujet? Auprès de qui? La manager et la DRh se questionnaient. Que faire pour reconnaitre la tristesse de chacun, pour soutenir individuellement et collectivement? Qui ira aux obsèques? Qui prendra la parole à ce moment-là, et pour dire quoi?

Intervention

À la demande de la Directrice des ressources humaines

  • L’accompagner sur les éléments de communication en interne : qui écrit quoi à qui?
  • Réfléchir avec elle à qui proposer des temps d’échange collectifs et individuels le cas échéant
  • Accompagner la manager dans la gestion de ses émotions et de celles de l’équipe, notamment en prévision de la présence de la famille du défunt au moment de récupérer les effets personnels
  • Coconstruire avec et pour la direction des ressources humaines un processus de gestion de crise, en incluant le médecin de santé au travail

Étude de cas

Après un suicide

Problématique

Elle a à peine plus de cinquante ans. Des enfants dont la photo a toujours été sur son bureau.  Elle est dans l’entreprise depuis 20 ans au moins et connait beaucoup de monde, d’autant qu’elle est élue du personnel.

Un matin, elle n’est pas au bureau et ne réponds pas au téléphone. Quelques heures plus tard, l’entreprise apprend qu’elle s’est suicidée en se jetant d’un balcon. Elle a écrit une lettre. Personne n’a rien vu… ou alors, si, un petit signe peut-être. Elle riait moins.

La veille, en partant du bureau, elle n’a rien dit. Pourtant son acte était prémédité, organisé, comme elle a toujours tout bien organisé dans sa vie. Elle a planifié sa mort.

L’enjeu : Déculpabiliser. Côté DRH, face à l’enquête

Intervention

A la demande du directeur des ressources humaines

  • L’accompagner sur les éléments de communication en interne : qui écrit quoi à qui?
  • Accompagner la manager dans la gestion des émotions de l’équipe, et dans la sienne
  • Coconstruire avec et pour la direction des ressources humaines un processus de gestion de crise, en incluant le médecin de santé au travail

Étude de cas

Après un accident

Problématique

 Myriam a 26 ans. Elle part en vacances dans son pays d’origine rejoindre sa famille, ses parents et ses frères. Au retour, en direction de l’aéroport, son véhicule a un accident. Elle meurt. Son fils de 2 ans et son père également. Sa fille de quelques mois est entre la vie et la mort.

Dans son équipe : C’est la sidération. Entre stupeur et effroi face à l’inimaginable, les réactions émotionnelles sont fortes. « Elle était si jeune…C’est injuste. » Jeune comme la plupart des membres de son équipe qui se projettent dans cette situation tragique.

Comment faire face ensemble à un tel événement? Comment dépasser la sidération et peu à peu reprendre le travail?

Intervention

A la demande du directeur de site :

  •  

La mort n’est pas la pire chose de la vie.
Le pire, c’est ce qui meurt en nous quand on vit.

Albert Einstein

J’accompagne également d’autres situations…

Aldhafera,également appelée Zeta Leonis, est une étoile de la constellation du lion. En arabe, aldhafera signifie la boucle, en référence à la boucle de la crinière du lion. J’y vois aussi un écho à la systémique, cadre de référence dans lequel je m’inscris.